Vadim est un Robin des Bois des temps modernes. Avec son meilleur ami Dimitri, ils ne dérobent pas de l’argent, mais des toiles de maîtres, qu’ils restituent à leurs propriétaires originaux qui en ont été dépouillées. Il est jeune, beau et il le sait. Il est sûr de lui et ne le cache pas. En dehors de son travail hors du commun, sa vie est une tornade remplie de filles différentes, de drogue et d’alcool.
Jusqu’à cette apparition, sa première rencontre avec Alia, qui est tout le contraire des filles qu’il fréquente d’habitude. Dès lors, sa vie basculera, mais que lui réserve l’avenir.
Mon avis
La couverture est toute en simplicité, mais juste SUBLIME ! Ayant lu “Dimitri”, je voyais Alia exactement comme cela. J’attendais avec impatience ce nouveau roman de Sophie Auger et je vous assure que je ne suis pas déçue. Je dirais même mieux, je suis conquise !
Tome 1
Vadim est un personnage particulier, énigmatique, mystérieux et dans l’excès le plus total. Il enchaîne les filles et se perd dans l’alcool et la drogue. Le seul moment où il a les pieds sur terre, c’est lors de ses missions avec Dimitri, qui est comme son frère. Mais en dessous de ce vernis, se cache un être différent que je vous laisse le loisir et le plaisir de découvrir. En tout cas, j’ai adoré ! Les sentiments qu’il ressent, l’évolution qui se crée en lui sont tellement justes, qu’on dirait qu’il prend vie sous nos yeux.
Bien sûr, j’ai aussi adoré retrouver Dimitri et voir l’envers du décor du précédent livre de Sophie Auger.
Mais, j’ai surtout adoré les expressions de Vadim. En voici deux courts extraits :
Je n’ai pas le droit à l’erreur. Si je me plante, c’est direction la prison sans passer par la case départ. Un peu comme au Monopoly, mais en moins fun. Beaucoup moins fun.
Les filles ont vraiment un truc à régler avec leur père. Oedipe part en couille. Le mauvais garçon devient un fantasme ; le type beau et bien sous tous rapports passe aux oubliettes.
L’auteure met toujours autant d’intensité et de vie dans son roman. Suspens, humour, émotions dévastatrices et intenses, joie, tristesse, peine, panique, …. chacune des émotions de ce premier tome, je les ai ressenti et vécu avec les personnages.
Une plume toujours aussi addictive. Je vous préviens, ce roman vous le commencez, vous devez le finir, il ne vous en laisse pas le choix. Les scènes torrides sont à mourir de chaud et vous donne des envies pas possible ! Les scènes tristes vous emportent dans un torrent de désespoir. Je me suis noyée dans le tourbillon de sentiments de ce livre, au point de me perdre dans ce personnage complexe qu’est Vadim.
La fin du tome 1 …. je ne vous en parle pas …. J’en ai encore un pincement au cœur …. Pourtant ayant lu Dimitri, je savais comment allait tourner l’histoire. Mais Sophie Auger a réussi, une fois de plus, à me surprendre et à m’emporter dans cette marée constante de sensations. J’ai été chamboulée, ce final m’a touché au plus profond de mon être, horrible et fabuleux à la fois !
Tome 2
Le désespoir dans lequel l’a poussé la fin de sa relation avec Alia est immense, au point où Vadim va se noyer de nouveau dans sa vie d’avant, où trônent excès, drogue et débauche.
J’ai beaucoup aimé cette suite, où l’on découvre le point de vue de Vadim du livre “Dimitri”, sa façon de pensée par rapport aux risques que prend Dimitri lors de sa relation avec Louise. Son ressenti par rapport à elle, les raisons de ses agissements.
J’ai adoré retrouver la scène où Dimitri est en danger, et où Vadim s’allie à Louise pour le retrouver et le sauver. Avec le point de vue de ce dernier, on découvre cette scène sous un autre jour et l’on a de nouvelles réponses à certaines interrogations. On voit l’évolution de son avis sur Louise, de même que sur le couple que Dimitri et elle forment.
J’adore définitivement Vadim. C’est un personnage entier, authentique, avec son franc-parler, ses blagues à mourir de rire et sa froideur qui cache tellement de choses. J’ai beaucoup apprécié d’avoir les scènes que l’on ne voit pas dans “Dimitri”, comme celle de la promenade du chien avec Vadim et la coloc’ de Louise. C’est passionnant de voir l’autre facette de cette histoire. On a l’impression d’être en coulisse et d’assister au spectacle de derrière le rideau !
Sophie Auger aura réussi une fois de plus à me surprendre avec une fin magnifique. J’ai beaucoup aimé avoir de nouvelles scènes et voir un peu plus loin que la fin de “Dimitri”. Pleine de rebondissements, de suspens, de questionnements et de surprises, cette fin est juste sublime. Elle est surprenante et nous montre les caprices du destin.
Un grand merci à l’Auteure pour toutes les émotions qu’il y a dans ses livres si passionnants. “Alia, les voleurs de l’ombre” est mon coup de cœur de ce début d’année.
Livresquement,
France
Nisha Éditions – Collection Diamant noir
17 Novembre 2016 (346 pages)
Broché 12,99€ – Ebook 5,99€
Lecture numérique du Mars 2016
