Vous n’aurez pas mon âme – Valérie François

Le lieutenant-colonel Steel le sait pertinemment : depuis le début de cette affaire, elle déconne à plein tube. Pourtant, malgré les conseils de ses collègues et les pressions de sa hiérarchie, pas question qu’elle renonce. Et tant pis si le bel inconnu de la chambre 212, miraculé d’un effroyable accident, réveille en elle des souvenirs qu’elle aurait préféré oublier depuis longtemps.
Toutefois, dans cette enquête qu’elle mène pour découvrir l’identité de ce blessé que personne ne réclame, chacune des pistes entrevues se transforme en cul-de-sac : requêtes classées sans suite, demandes perdues, rejetées, invalidées… Steel semble se heurter à un mur. Alors, quand l’inconnu disparaît de sa chambre d’hôpital et que le dossier est classé, elle refuse de s’avouer vaincue. L’enquête, elle, la mènera jusqu’au bout. Quitte à s’embarquer, seule, pour La Réunion. Quitte à risquer sa carrière. Quitte à affronter ses démons.

Avis

On découvre le Lieutenant-colonel Steel avec beaucoup de stupéfaction. Son humour caustique et ses réparties cinglantes m’ont bien fait rire. J’aime beaucoup ce personnage à la fois droit, habile, minutieux, mais avec une part indéchiffrable, quelque chose que l’on sent important et marquant, mais dont on n’aura connaissance que bien plus tard.

C’est étrange tout de même, le bonheur, on a rarement conscience de sa présence avant qu’il ne fiche le camp.

— Vous n’aurez pas mon âme — Valérie François

Addictif

Lors de la sortie du livre, j’ai été très curieuse et j’ai voulu en découvrir les premières pages tard le soir. Quelle erreur !!! Je n’ai plus réussi à le lâcher et me suis couchée à 3h du matin pour en lire les premiers chapitres.
Addictif dès les premières lignes, j’avais tellement hâte d’en découvrir la suite que j’en lisais quelques pages à chaque fois que j’avais deux secondes.

Un cocktail d’émotions

La plume de Valérie François est prenante et poignante. Ajouter à cela une touche d’humour, un brin de mystère, un secret bien gardé et c’est parti pour une lecture qu’on n’a plus envie de lâcher. L’auteure se glisse dans le genre policier à la perfection, jouant de variables inconnues et d’un côté mystérieux assez prononcé, afin de nous enrubanner dans son univers, où de multiples questions restent en suspens.

Nous sommes tous des héros en devenir. La vie réserve parfois bien des surprises et lorsque cela arrive, nous faisons face.

— Vous n’aurez pas mon âme — Valérie François

Des personnages singuliers

Une intrigue intéressante, des personnages sombres et inqualifiables au premier abord. On ne saurait deviner les intentions de chacun avant de mieux le connaître.
Par petites touches, nous découvrons ce qui ronge notre personnage principal. Lorsque l’histoire du Colonel Steel nous est entièrement révélée l’on comprend mieux le personnage, ses réparties, ses traumatismes et sa douleur. Mais aussi d’où lui vient sa force, sa ténacité et sa persévérance.

J’ai toujours vu l’amour comme un défouloir, un moyen de lâcher prise, une récréation, mais jamais comme un acte vital qui pourrait mettre sinon ma vie, au moins ma raison en péril.

— Vous n’aurez pas mon âme — Valérie François

Énigmatique

Quelle est l’origine de ses quiproquos ? Qu’avons-nous raté pour ne pas comprendre tout de suite ? Qu’est-ce qui se trame sous ses disparitions à répétions ?
Les apparences trompeuses seront le fil conducteur des péripéties du Lieutenant-colonel Steel que j’ai suivi avec délectation. J’ai aimé découvrir chaque détail, chaque indice, qui arrivaient au fil de ma lecture.

L’île de la Réunion

Une partie du livre se déroule à la Réunion. On s’imagine les paysages que l’on connaît tant et l’auteure réussit à insuffler certaines spécificités locales avec succès.
La description des hauts de l’île notamment, est réussie et laisse notre imagination voguer au grès des mots de Valérie François. Mais chut, je ne vous en dis pas plus, au risque de vous faire rater une belle aventure au côté du Lieutenant Colonel Steel.

Mon moment préféré

C’est une histoire que l’on suit longtemps, même après la résolution de l’enquête. Le fait de continuer à voir évoluer les personnages, cela donne une autre dimension au récit. Lorsqu’on ferme “Vous n’aurez pas mon âme”, on a ce sentiment de plénitude, celui qui nous dit qu’on a tout vu, qu’il ne manque rien.

Livresquement,
France B.

Auto-édition
13 Aout 2021 (375 pages)
Broché : 19,00 € – Ebook 3,99 €
Lecture Août 2021

Le livre en version en Broché : ICI
En numérique : LA

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